Assemblée générale du 7 avril 2012

Après avoir accueilli les adhérents, le Bureau du CDML a d’abord retracé l’historique de son action cette année :

Lors du rendez-vous au Conseil Général en juillet 2011, M.ECENERRO, 1° vice-président en charge de la Solidarité,  nous a confirmé que la MARPA de Lasseube n’était nullement en danger , ainsi que le courrier de Monsieur LABAZEE l'indiquait ;

M.SOUMET, président du SIVOM, gestionnaire de la MARPA, en septembre 2011 nous a rappelé sa volonté de faire vivre la MARPA tout en insistant bien sur la distinction entre résidents en MARPA et patients en EHPAD. ;

Le député HABIB a proposé à nouveau de faire intervenir sa réserve parlementaire à hauteur de 50 000 euros pour aider au financement des mises aux normes de la MARPA si nécessaire ;

Enfin, la dernière rencontre avec la Direction de la Solidarité Départementale le mercredi 3 avril nous a apporté une très grande nouvelle à savoir que le projet d’EHPAD prévoyant la médicalisation de plusieurs lits MARPA à Lasseube tel qu’il avait été présenté au CROSMS en avril 2010 était caduc faute de financement.

Ce projet n’est pas en adéquation avec la loi Hôpital Patients Santé Territoire de 2009. C’est l’ARS, agence régionale de santé, qui fixe désormais l’enveloppe globale de lits d’EHPAD avec leur financement, ensuite répartis dans les départements et sous-départements (Béarn-Soule). Les appels à projets ont alors lieu et les communes, SIVOM, associations… présentent leurs propositions retenues ou non par l’ARS. La situation vécue à Lasseube ne devrait donc pas se reproduire car le porteur de projets n'aura pas à chercher des places, à la MARPA ou ailleurs. Donc pour la DSD, un nouveau dossier peut être présenté en prévoyant notamment un accueil de jour mais le besoin de lits MARPA étant avéré, notre MARPA ne peut être supprimé. De plus, ce modèle de petite unité de vie tend à se répandre.

Le Bureau a ensuite essayé de répondre à quelques questions :

Que se passerait-il si le SIVOM disparaissait du fait de la réforme territoriale ?

La MARPA devrait être gérée par une ou plusieurs communes qui auraient la compétence santé ou par une association mais le personnel serait amené à changer de statut.

Qu’en est-il du problème de la dépendance à la MARPA ?

M.SOUMET ayant bien insisté sur la distinction qu’il tient absolument à faire entre résidents et patients, la DSD estime que la situation doit être évaluée au cas par cas tant que le GMP ne dépasse pas 300. Depuis ses origines, la MARPA de Lasseube a essayé d’accompagner ses résidents le plus loin possible grâce à la compétence de son personnel et sans nuire aux autres résidents.

Qu’en est-il du financement de la MARPA ? Nous avons rappelé que désormais le SIVOM n’avait plus en charge que la MARPA. Les échéances concernant le Centre de secours et la piscine de Lacommande sont arrivées à terme. Il restera bien 15 euros par an et par habitant du canton à verser aux communes, par rapport à 14.44 euros l'an dernier. Cette somme servira à financer les travaux de mises aux normes. Nous avons rappelé qu’une assurance individuelle dépendance coutait 50 euros par mois.

Que devient le Collectif ?

La maigre assistance témoigne du moindre enjeu de la MARPA cette année, que le combat pour le maintien de la MARPA est quasiment gagné. Dans ce contexte, la question du maintien du Collectif se pose. Mais tant qu’un écrit n’est pas publié, la vigilance est de rigueur. Le Collectif va donc continuer à promouvoir le bien-vivre à la MARPA.

Le bilan financier fait apparaître 91 adhérents en 2011, et un solde de 630 euros. Cet argent sert aux animations de la MARPA.

Le Collectif apprécie l’investissement personnel de M. SOUMET qui a su prendre la mesure de l’importance du maintien de la MARPA. Nous souhaitons que son appel aux bonnes volontés pour travailler à un nouveau projet d’EHPAD soit entendu.  Un convivial gouter a été offert aux présents.