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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 11:46

Où l'on apprend que Madame la Ministre Alliot Marie, originaire des Pyrénées Atlantiques, rappelons-le, octroie une subvention pour financer la construction d'une MARPA dans le Loiret au sud de Paris en Beauce, et ce, malgré le contexte économique difficile...

 

compte rendu du conseil communautaire du 29 octobre 2008, pages 5 et 6

 

Où l'on peut lire ce qui suit :

 

Monsieur le Président informe :


- Que par courrier daté du 10 octobre 2008, Monsieur Jean-Paul CHARIE a informé la CCPB d’un


accord de subvention exceptionnelle par l’Etat de 75 000,00 €.


- Que par courrier daté du 21 octobre 2008 Madame Michèle ALLIOT-MARIE a confirmé l’octroi d’une


subvention exceptionnelle en dépit du caractère limité des crédits disponibles.

 

 

 

Tirons-en une bonne leçon à Lasseube   : les MARPA ne sont  pas supprimées, elles sont même  aidées par des membres du gouvernement actuel, Conseillère générale des Pyrénées Atlantiques. Les techniciens du CROSMS bordelais ne se sont pas trompés.

 

 

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 11:01

Il y a des journées pluvieuses mais heureuses.

Qu'il nous soit permis de pousser un ouf de soulagement  ! .

Le Collectif a appris avec satisfaction que le projet d'EHPAD qui prévoyait la disparition de notre MARPA avait été rejeté par le CROSMS (Comité régional d'organisation sociale et médico-sociale).  Alors, certes, ce rejet par le CROSMS n'est qu'un avis  ( Il peut ne pas être suivi ), mais il témoigne bien de l'imperfection et des "bizarreries" de ce projet . Encore une fois, rappelons-le, nous sommes attachés à la Petite Unité de Vie qu'est la MARPA . Nous sommes favorables à la création d' un EHPAD à taille humaine qui répond à un besoin local et ce besoin existe à Lasseube et augmentera, nous en sommes conscients (Papy et Mamy boom).

Nous resterons bien sûr vigilants et nous serons une force de proposition, si l'on daigne bien nous écouter. Le monde évolue, nous sommes au XXI° siècle, les décisions ne peuvent  plus être prises dans le secret d'un huis clos ou par la volonté d'une "autorité" sans véritable concertation. C'est le prix à payer pour  pratiquer la démocratie ...

Qu'en ce jour pluvieux soient remerciés tous ceux qui ont cru dans la justesse de notre cause,  mais que notre joie ne nous fasse pas trop baisser notre garde ...

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 11:34

 

Pour dépasser la dimension locale de la MARPA de Lasseube qui s'opposerait à la  dimension  nationale des MARPA et des EHPAD.

 

 La MARPA de Lasseube est représentative des MARPA nationales selon le compte rendu de la mission d’évaluation à l’Assemblée Nationale le 15/12/05 :

 Par sa date d’ouverture, 1991, 4ans seulement après la première Marpa nationale (1987)

Par sa moyenne d’âge , 86 ans, ce qui confirme qu’on y vit  « de plus en plus tard » .

 

Car « beaucoup des personnes âgées  y  finissent leur vie »  ( 2/3 en France, 1/2 à Lasseube, 65 jours d’hospitalisation en moyenne pour les autres contre 1 an et 11 mois en EPHAD ).

 

 Par « sa vocation première de structure de proximité adaptée au milieu rural »(50% des résidents)

Par ce que « la personne est intégrée dans un projet , la Marpa est aussi un moyen de stimuler la personne »

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 12:16

La MARPA se prépare à un goûter du bonheur, rien que ça !!!

Le Samedi 1° mai, à 16 heures, un goûter- muguet sera "servi". 

Les petits enfants seront, eux, conviés à une chasse au trésor.

Toutes les bonnes volontés sont acceptées pour faire des brins en fin de matinée.

Tout le monde est invité à partager ce moment, en espérant que le soleil d'été soit encore au rendez-vous.

 

 

Petite taille et proximité ça marche !  Extrait de la brochure n°30 du Conseil Général du 64 (2006) : 


Pour la réalisation des nouvelles places en établissements, le Conseil général donnera la priorité aux projets de
construction et d’extension de petits établissements ( tels Malaussanne et Mazerolles), ainsi qu’à ceux proposant des
places accessibles aux personnes à faibles revenus (éligibles à l’aide sociale). Actuellement, le Conseil général finance l’hébergement en maison de retraite de 2000 retraités à faibles revenus.

 

 

La tendance était plutôt à des unités de 80 places, voire plus, jugées plus économiques. «En fait, la réalité
est tout autre. Avec ces quatre unités – Arzacq, la plus importante, au chef-lieu de canton, Malaussanne, Mazerolles, Morlanne, les trois nouvelles représentant 78 places supplémentaires – nous allons dépenser plus efficacement qu’avec une grosse unité.
L’équilibre financier sera au rendez- vous. Exemples concrets : Claudette Lair sera la directrice unique des quatre unités, avec les mêmes services administratif et d’animation, la taille réduite des unités favorisera les contacts entre
les résidents et le personnel. Autre intérêt, la localisation des petites unités rapprochera les résidents de leurs familles, les visites seront plus nombreuses.»  Bernard Dupont 
[maire de Malaussanne et Conseiller Général du canton d'Arzacq] inscrit aussi dans sa réflexion les initiatives prises pour inciter les médecins et les personnels médicaux à rester ou à s’installer en zone rurale .
«Le monde rural sait innover, faire face aux évolutions. Les solutions sont en prise avec les réalités humaines, en phase
avec les besoins des gens.»

 

La résidence comporte : 23 places en accueil définitif, dont huit personnes atteintes de la maladie
d’Alzheimer, et auxquels s’ajoutent un accueil temporaire et deux accueils de jour.

 

Le Collectif estime que ce qui a été possible à Malaussanne dans le canton d'Arzacq doit pouvoir l'être à Lasseube

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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 15:37

Extraits des auditions sur le financement des établissements des personnes âgées à l'Assemblée Nationale le 15-12-2005   L'original, complet, est    ici.    C'est long mais très instructif.

 

M. Gérard Soumet , directeur de l'action sanitaire et sociale et des services aux personnes à la CCMSA : Nous suivons avec une attention particulière la question de la fin de vie dans les MARPA, dans le cadre d'une action que nous avons engagée depuis plusieurs années et qui consiste à les mettre en réseau au fur et à mesure de leur création.

Nous constatons en effet que beaucoup de personnes âgées finissent leur vie dans les MARPA et nous avons même des statistiques sur les décès. Le fait qu'on meure dans ces établissements s'explique d'abord parce que leur vocation première est d'être des structures de proximité, adaptées au milieu rural et où les personnes âgées entrent donc souvent à un âge avancé, avec des problèmes de dépendance et de perte d'autonomie variables. Toutefois, les MARPA ne sont pas des structures spécialisées pour les grands dépendants.

Vous savez bien, Madame la présidente, une personne âgée qui vit dans un village peut vouloir quitter son domicile parce qu'elle se sent seule, parce qu'elle n'est pas en sécurité ou parce qu'elle n'a pas d'entourage. Cela explique que la population des MARPA est assez diverse. En général, quand une personne âgée devient dépendante, nous avons la capacité de la garder jusqu'au bout. Il y a toutefois un certain nombre de situations auxquelles nous ne pouvons pas faire face, en particulier quand la personne devient extrêmement dépendante psychiquement. Nous cherchons alors, avec l'accord des familles, des solutions d'hébergement dans des structures mieux adaptées.

Mme Maryse Aïo, directrice de la Coopérative d'échanges de ressources en ingénierie sociale :  Il ne saurait y avoir de MARPA sans un maillage avec les professionnels. À l'inverse, dans certains territoires, leur création a permis de revitaliser les relations, en particulier avec les services infirmiers et les professionnels de santé.

Mme Paulette Guinchard, coprésidente et rapporteure : Les MARPA figurent-elles au sein d'un réseau de soins gérontologiques ?

Mme Maryse Aïo : Elles en sont proches, mais ne sont pas à l'intérieur. Cela fait partie de nos projets, avec le développement des réseaux.

M. Yves Humez, directeur général de la MSA : Dans le cadre de notre réflexion sur un projet global de maillage et sur les différentes solutions de proximité, nous prenons en compte les hôpitaux locaux et les maisons médicales de demain. Mais pour avancer, il faudrait que nous soyons entendus partout or, si certains conseils généraux portent nos projets, ailleurs le concept n'est pas accepté.

Mme Paulette Guinchard, coprésidente et rapporteure : Pourquoi ?

M. Gérard Soumet : A cause de la question de la médicalisation.

Mme Paulette Guinchard, coprésidente et rapporteure : Vous nous dites que les gens décèdent souvent dans les MARPA, mais avez-vous des études sur le niveau de dépendance juste avant la mort ?

Par ailleurs, pour les personnes les plus lourdement handicapées, en particulier celles qui présentent des troubles du comportement très importants et que vous ne pouvez garder, parvenez-vous à une prise en charge par le réseau sanitaire du secteur ?

M. Gérard Soumet : Nos statistiques annuelles montrent que les deux tiers des sorties sont dues aux décès, le reste allant essentiellement vers l'hôpital car, comme pour les personnes restant à domicile, il est fréquent que la fin de vie coïncide avec une période aiguë de maladie conduisant à l'hospitalisation.

Grâce aux médecins et aux services de soins infirmiers, nous arrivons à faire beaucoup de choses comme à domicile, mais c'est sans doute parce qu'on prend davantage soin des personnes dans les MARPA qu'elles y restent jusqu'à la fin de leur vie.

Toutefois, quand une personne arrive avec un GIR pondéré moyen important, la MARPA n'est sans doute pas totalement adaptée, car la qualité du projet de vie y est essentielle, les maisons étant destinées à l'accompagnement non pas d'une structure mais de la personne. Ainsi, quand, dans une petite unité d'une vingtaine de personnes, on a plusieurs cas de dépendance lourde, cela pose problème et on est parfois obligé d'envisager le placement dans un autre établissement.

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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 19:15

 

 Puisque 300 nouveaux cas annuels de dépendance  sur le piémont oloronais ont souvent été évoqués, une petite vérification s'impose :

Où il est question de piémont pyrénéen 


Un lien vers l'encyclopédie libre en ligne, certes pas parfaite mais sur ce thème elle nous indique bien qu'il s'agit de la zone de faible altitude au pied de la montagne.


Sinon, en mettant la majuscule, nous allons en Italie dans  le Piémont


Et maintenant,  nous avons la présentation des compétences de la communauté de communes du piémont oloronais
Voici en cherchant bien ce qu'on peut y trouver ayant un rapport  avec notre MARPA :

"Les élus sont soucieux de répondre aux besoins des habitants du territoire en mettant en place un certain

nombre

de services et d'équipements que les usagers sont en droit d'attendre de la part d'une collectivité."

 

 

 

Sur la carte ci-dessous , on trouve la zone du piémont qui correspond à la plaine de Nay (zone située au s-e de "pau lasseube jurancon"). Ce document provient du schéma gérontologique  (2006-2011) du Conseil Général,  page 42 .  On peut y voir que 237 places devaient être créées dans la zone Pau-Lasseube-Jurançon et que dans la zone Oloron-Aspe-Ossau 29 places étaient prévues .

BesoinsPlace

 

 

A trés bientôt pour de nouvelles informations. 

La semaine prochaine : interro sur le piémont !!!

 

 

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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 00:54

Voilà un article,  qu'il soit suivi de nombreux autres !

Le sens des lettres et des symboles

Pour remercier la MARPA  qui avait accueilli sa mère, Pierre Bourdieu, élève à Lasseube  puis sociologue  mondialement connu,  lui a offert  deux érables pour leur capacité de résistance et d’adaptation conformément  aux buts  fixés pour les MARPA :

            - M  comme maison car elle permet  des projets de vie individuels et collectifs, garants d’une meilleure qualité de vie, comme partout en France.                                                                                                                                                                                                  .               -  A  de accueil   qui  explique,  par  la sécurité  et  la qualité de vie qu’elle  procure, l’âge moyen  ( 86ans ) de ses résidents actuels .

             - R  de rurale  car composée d’une  majorité de résidents originaires  des  professions agricoles qui peuvent y avoir accès grâce à son faible coût  (30% de moins que les autres solutions d’accueil)

-                          - PA comme personnes  âgées qui , si elles n’y finissent pas leur vie (1/3), ne connaissent  en moyenne qu'un court séjour hors MARPA  (61,3 jours), après leur  départ contraint pour un EHPAD ou l'hopital, avant leur décès .

 

En ces temps de protection de nos environnements pourquoi , donc, déraciner  les  érables  ?

Alain Lataste

 

 

 

 

 

 

 

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 00:33

Il faut bien commencer donc aujourd'hui une petite délégation du collectif s'est rendue à Lembeye pour se renseigner à propos de la façon dont l'Ehpad et la Marpa doivent coexister. Nous avons été reçu par le Président de l'association qui gère la Marpa, le Conseiller Général local, la maitresse de maison . Le projet d'Ehpad de 80 lits est monté conjointement en complémentarité de la Marpa dont la liste d'attente est fort longue. Voilà de bonnes nouvelles à compléter rapidement par un compte rendu plus développé avec des photos (elle est pas belle la marpa ?!) .

Donc à très bientôt.

 

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